Présentation de Tropic Alvares Je suis un artiste autodidacte vivant en Guadeloupe, qui essaie d'attirer l'attention d'un vaste public. Cette large audience qui aimerait posséder une oeuvre qui l'interpelle émotionnellement, au-delà de tout clivage intellectuel, c'est elle que je recherche. Pour moi, la sensibilité artistique ne s'explique pas mais se vit, s'exprime et se ressent. C'est donc au tréfond de l'âme que je m'adresse et par mes oeuvres, j'interpelle l'émotion avant l'interprétation rationnelle.
Formations et parcours de Tropic Alvares Ma formation est juridique et j'en suis fier : j'ai étudié à l'Université des Antilles et de la Guyane sur le campus de Fouillole. C'est là que j'ai rencontré les maîtres à penser qui allaient le plus influencer ma personnalité, Cela se passe de 1992 à 1995, à Vizioz, j'ai tout juste mon bac en poche et d'ailleurs je l'ai eu ric rac, puisque j'ai des préférences, et ce depuis longtemps pour les matières littéraires et que j'ai en revanche des lacunes en mathématiques. Pourtant, j'aime raisonner en cours de latin, en philo et dans les langues.
A Fouillole je vais être initié par des professeurs passionnants notamment aux problématiques du développement de l'archipel ou je plonge mes racines : la Guadeloupe. Car si j'ai grandi en banlieue parisienne à Trappes, mes racines proches sont en Guadeloupe ou mes deux parents sont nés. A cette époque je mène une vie très régulière partagée entre les études et le basket que je pratique tous les après-midi sur le terrain de la Red Star. Mon ouverture sur le monde va vraiment commencer lors de mon retour à Paris après trois années sans souci soldés par une licence de droit mention assez bien.
Si jusque là j'étais assidu dans les études, l'ambiance de Paris II Assas me décourage d'entrée. Seul les cours de propriété littéraire et artistique et de droit des assurances trouvent grâce à mes yeux : je me sens perdu et anonyme dans l'immensité d'Assas et je redouble deux fois avant d'être envoyé au service militaire à Belfort.
De ma maîtrise de droit des affaires je ne validerai que quatre unités de valeur sur huit Quatre autres années me passent sous le nez à faire de l'intérim alimentaire : j'ai perdu ma vocation. Pourtant le quartier bohème de la Butte aux Cailles aurait dû m'inspirer. Je traîne mes rollers dans Paris à la recherche de groupes de métal pour exorciser ma colère et ma déception puisque je prétendais chanter
Ce n'est toutefois qu'en 2004 que j'ai commencé à m'intéresser à la peinture. C'est suite au déclic suscité chez moi par l'impact de l'oeuvre de Yolande Gaspard, dont j'ai pu apprécier l'aura personnelle et la démarche. Mon approche est volontariste et empirique, je m'apprend à peindre mon style.
Ma vie s'est un temps muée en un dédale permanent de regrets éternels, enfin éclairé par la naissance de mon fils. Depuis sa naissance, je peins pour lui exprimer à lui ainsi qu'à ma famille ma reconnaissance d'avoir illuminé ma vie par leur amour infini et inconditionnel. D'ou mon exigence de peindre mon propre style
Les oeuvres d'art de Tropic Alvares
J'ai réalisé à ce jour une cinquantaine d'oeuvres que je pourrais classer en deux catégories : certaines se veulent figuratives et décrivent des sites naturels existant dans les Caraibes. D'autres sont d'inspiration abstraite. C'est toujours la préoccupation esthétique et sensible qui prédomine car je m'adresse à tout public. J'utilise de la peinture acrylique appliquée au pinceau sur du bois, des chassis ou des cartons toilés.
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