Présentation de Gwendoline PIETERS.

Son prénom est accessoire. Un bref regard jeté sur une de ses toiles suffit a dresser sa carte d'identité artistique. Pieters est une femme du Nord aux songes du sud. Les toiles de Gwendoline Pieters dévoilent avec force, la féminité de paysages trop de fois accaparés par des pinceaux masculins.
Rien de nouveau sous le soleil de Cassis, rien de neuf sur les côtes Varoises ni dans cette campagne méditerranéenne, dans ce sud sans réelles limites spatiales, évoqués par Derain, Camoin, Matisse, Van gogh...
Rien de nouveau, si ce n'est le vallon des Auffes, ce petit chenal enfoui dans le coeur de Marseille et dans celui de Gwendoline Pieters.
Rien de nouveau, si ce n'est cette rondeur, cette douceur, ces formes insensés qui déchirent la réalité du sud, la déforment pour lui substituer une vérité celle de Pieters. Cette artiste assure d'une douce voix que les femmes ont des articulations plus souples. D'ou une écriture plus ample, plus arrondie, plus douce, un tracé de pinceau plus sinueux. Donc cette peinture emporté par les élans de Gynécée, cette fureur féminine que l'artiste n'exprime avec véhémence qu'à travers ses toiles. Flirtant avec le surréalisme, jouant avec les limites de l'impressionnisme, la peinture de Gwendoline PIETERS joue avec le fauvisme. Les couleurs, vives, se fondent dans l'amplitude des formes, accrochent, et séduisent. A travers ses couleurs, Pieters mue sa douceur en agressivité. Puis, mêlées aux arabesques débordant, ces couleurs conquérantes se pacifient, atténuent leur violence, pour engendrer une oeuvre originale. Agée d'une quarantaine d'années, cette artiste vit à Cassis, ou elle rêve et peint au bord de la mer, exposant à travers la France et l'Europe. Son nom aux accents wisigothiques remonte à plusieurs générations. D'abord attiré par la mode, elle réalise rapidement que sa liberté artistique est au bout de ses pinceaux.

Biographie

Née le 11 septembre 1969 dans le sud de la France, en Provence.
En 1987, Gwendoline Pieters son bac artistique en poche (avec comme professeur d'histoire de l'art et d'art plastique Bernard Muntaner à l'époque directeur du fond régional d'art contemporain ) en poche, commence des études de mode à la prestigieuse Chambre Syndicale de la Haute-Couture Parisienne à Paris. Ses professeurs constatent déjà un talent artistique prononcé. Elle commence alors à peindre dans un petit atelier parisien de Saint Germains. Remarquée le conservateur de la "Fondazione Longhi" de Florence, elle est invité en 1990 à étudier histoire de l'art et à peindre au sein de la fondation durant un an.

De retour dans le Sud de la France, elle s'inscrit à l'Ecole des Beaux-Art de Marseille en 1991. Amoureuse de Cassis et de ses calanques elle commence à peindre sur le motif sur les trace des maitres fauves du début du siècle : André Derain, Othon Friez, Matisse.

Elle s'essaye à toutes les techniques, huile, pastel, acrylique. Partant du fauvisme, Gwendoline Pieters flirte avec le Fauvisme tout en jouant avec les limites du Pop Art.Elle crée ainsi au fil des années son style si particulier. Les couleurs vives se fondent dans l'amplitude des formes, accrochent et séduisent.

Dès sa première exposition en 1995 son travail remporte un vif succès auprès du public. Son style étonne, ses couleurs charment. Hardiesse, violence des couleurs, formes graciles et sensuelles donnent à la peinture de Gwendoline Pieters cette tonalité si particulière.

Au fils des expositions qui lui seront consacrées, l'artiste va s'ouvrir à d'autres horizon, elle peindra ainsi Marseille, Collioure, Positano en Italie, Bali en Indonésie, Etretat en Normandie, Amsterdam...

Gwendoline Pieters vit et peints à Cassis. Elle expose dans plusieurs galeries en France et à l'étrangers et participe à de nombreuses manifestations artistiques à travers le monde.