PrésentationOdile Cariteau nourrit depuis son enfance des soucis philosophiques et artistiques certains. Sa première tranche de vie, vingt années, passée dans le désert mauritanien où elle est née, fut orientée vers la contemplation d'une terre aride et inhospitalière et a favorisé une inclination spontanée pour la méditation.
Dans le catalogue de l'exposition personnelle " La Nature, temple de l'homme " , Philippe Gaillard écrit ces phrases sur le travail d'Odile Cariteau : " Mon oeil se promène et s'accoutume ici : " Ile VIII " ou " Ile III " , à une marée océanique, à un ressac de vagues, ou à un espace forestier qui mène mon regard quelque part et non nulle part ou dans une aporie, un non-lieu, une clairière ou encore à une turbulence d'un vol aérien ou enfin à un drapé, ou un arrachage de tissu dermique, comme si il s'y illustrait la parodie d'une fausse abstraction sous la forme de la concrétisation d'un monde-nature. Regardez comment c'est fait et vous verrez l'illusion ainsi créée, c'est à dire artificielle, par l'art, d'un espace rêvé devenu réel, comme s'il avait été peint avec les yeux regardant un autre paysage que celui qui se présentait devant eux. |